L’Ecole 2.0
juin 3, 2019 par Raphael PERRAUD
Par Théo Geiller, Marie Sandevoir, Elliot Chevalier et Raphaël Perraud
Avec l’émergence d’Internet et la multiplication des sources d’information, le modèle de l’école comme institution d’apprentissage se voit ébranlé, bousculé par les nouveaux usages qu’apporte le numérique dans nos vies quotidiennes : l’intrusion des écrans dans les salles de classes, le système de classe inversée, les bibliothèques en ligne de capsules de cours etc…
Tout cela contribue à façonner une nouvelle école dont le modèle pédagogique est entièrement réformé.
La documentation par Internet
La vision des fondateurs de Google, Larry Page et Sergueï Brin, a défini celle du web quant à l’accès aux ressources disponibles. Alors que le web était auparavant une véritable loterie, le PageRank du mastodonte a instauré une logique de classification des pages en tirant parti de la structure relationnelle du web. L’algorithme a su extraire un ordre performant pour répondre de mieux en mieux aux besoins de l’utilisateur. Le web est ainsi devenu une véritable bibliothèque massive de contenus informatifs.
La prolifération des contenus et la démocratisation de l’accès aux sources fait d’Internet un hub où chacun peut avoir accès à des informations qui lui seraient indisponibles physiquement et la structure même du web facilite grandement le croisement des sources grâce à l’hypertexte.
Aujourd’hui, plus qu’une connaissance pointue dans un domaine, il peut être tout aussi efficace de faire preuve de sens critique, faisant une analyse zététique de l’information qui nous est mis à disposition, en croisant des sources et hiérarchisant la qualité de l’information selon la fiabilité de la source. Pour cela une certaine méthodologie est à adopter lorsque l’on recherche sur Internet, méthodologie qui est à inculquer aux nouveaux usagers du web afin que son usage soit un véritable atout au travail.
C’est en effet là que réside le problème : les élèves “consomment” Internet sans l’utiliser comme une source de travail, mais plutôt comme une sorte de joker réponse-à-tout, au point d’en devenir une farce : un professeur qui piège ses élèves en donnant une dissertation sur un sujet qu’il a lui-même créé et alimenté sur le web à travers divers sources.
Wikipédia est ainsi devenu l’ennemi numéro 1 des professeurs de collèges et lycées, qui voient leurs élèves citer le célèbre portail de ressources comme une source primaire et fiable.
La fiabilité du site est encore sujet à converse, mais tend à être acceptée par tous comme globalement très fiable, notamment grâce à de nouveaux outils mis en place pour lutter contre les canulars et fake news, mais aussi de l’acceptation de la méthodologie de Wikipédia qui est en réalité très similaire à celle des revues scientifiques : un homme, qu’il soit expert ou non, peut être faillible, il est donc nécessaire de multiplier les vérifications par différentes personnes. Wikipédia se différencie réellement ici : les vérifications peuvent se faire par tout un chacun, et plus souvent par des personnes non expertes, mais passionnées, alors que le monde scientifique fait vérifier ses articles par ses pairs.
L’écran pour remplacer les livres
Les ecrans prennent de plus en plus de place dans l’enseignement, mais encore faut-il savoir les utiliser correctement.
En effet, de nombreux outils performants ont vu le jour tels que des manuels interactifs sur Ipad permettant de gamifier les exercices, d’accompagner les élèves même en dehors des cours, ou encore de les conseiller et de leur expliquer leurs erreurs. L’utilisation d’outils numérique permet également le partage d’informations et de ressources entre les élèves. De plus, l’utilisation de kindle ou d’Ipad pour remplacer les manuels a un fort impacte sur le poids des sacs de cours, poids trop souvent contester par les élèves. Les outils numériques ont également l’avantage de favoriser la créativité et la compréhension notamment grâce à la pluralités des supports. Ils permettent également d’accroître les compétences en informatiques des élèves. Enfin, les outils numériques sont un facteur de motivation non négligeable. Cependant même si ces outils peuvent être bénéfique, les élèves doivent être accompagnés pour apprendre à utiliser correctement les ressources qui leurs sont proposées, et ne doivent pas passer à côté des fondamentaux, notamment dans les plus petites classes, lors de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, ….
Malgré les nombreux avantages des outils numériques, nous pouvons tout de même relever quelques inconvénients qui en découlent.
En effet, pour que ces outils numériques soient utilisés correctement, il est nécessaire d’accompagner les élèves dès leur plus jeune âge, pour qu’ils utilisent correctement les outils à leur disposition, notamment en leur apprenant à faire des pauses, à ne pas rester devant ces outils plus que nécessaire. D’une part car ils peuvent développer des soucis de concentrations lorsque ces outils ne sont pas utilisés, et d’autres part, ils peuvent également être tenté de divaguer sur des sujets totalement différents des cours grâce à ces outils s’ils sont à leur disposition. Nous pouvons également aborder l’un des plus gros problèmes avec ces outils, il s’agit de la lumière bleue émise par les écrans qui peut provoquer des troubles du sommeil, et qui est extrêmement nocive pour les yeux. En effet elle peut provoquer des dégénérescence maculaire liée à l’âge. De plus, l’utilisation de ces outils numériques en grands nombres coûte extrêmement cher, et l’empreinte carbone laissé par ces outils est très nettement supérieur à celle laissée par de simple manuels.
Redéfinition du modèle de cours
Dans cette partie nous allons voir les différents modèles pédagogiques ainsi que les modèles vers lesquels nous pouvons nous orienter pour redéfinir les principes de l’école.
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Dans l’épistémologie, nous retrouvons 2 grand modèles:
- L’empirisme
Par Hume qui soutient que la connaissance vient de l’expérience, avec une méthode d’induction qui prône comme idée la science expérimentale et l’observation procédurale. Ce modèle se limite à notre enveloppe corporelle et notre condition humaine
- Le Rationalisme
Par Descartes qui soutient que la connaissance vient de nos idées, avec une méthode de déduction qui prône comme idéal les mathématiques et la logique.
Pour l’assimilation de connaissances ou de savoirs faire, nous pouvons également relever de nombreuses méthodes :
- Les Massive Open Online Course sont des cours mis en ligne par des professeurs dans de nombreux domaines, prenant une forme de capsule où l’élève peut découvrir et apprendre pas à pas via des vidéos, textes, qcm…
Il existe également plusieurs types de MOOC.
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Les Mooc empruntent le modèle du connectivisme, développé par George Siemens et Stephen Downes. Il conclut que l’éducation est un système qui s’auto-organise, nous avons un exemple concret SCRATCH qui amène les enfants à apprendre par eux mêmes en expérimentant.
Avec SCRATCH l’enfant apprend à utiliser un environnement de programmation nodal et comprend les principes fondamentaux de l’informatique et de la programmation. Le connectivisme s’introduit avec les nouvelles technologies car le temps moyen pour qu’une connaissance devienne obsolète se réduit et par conséquent l’apprentissage informel prend une place de plus en plus importante.
- Dans la même veine, nous pouvons relever un modèle lié au domaine technologique qui est le Social Learning ou le Peer to Peer. Nous pouvons considérer ce modèle comme connectiviste car nous apprenons grâce aux autres étudiants. L’école 42 est un très bon exemple d’école qui bat des records pour un mode d’apprentissage aussi non-conventionnel. Il s’agit d’une des meilleures écoles de développement du monde, et pourtant, il n’y a aucun professeur à 42 ; les cours se résument à des MOOC couplés à l’entraide entre étudiants, qui sont regroupés dans une même salle appelée la “piscine”
- Enfin nous en venons au modèle de la classe inversée. Ici pas question de travailler en classe seul sur une table et de faire ses devoirs le soir avant d’embrayer sur une nouvelle journée le lendemain. Dans la classe inversée l’enfant se familiarise avec des vidéos éducatives ou des cours sur Internet à la maison, et vient ensuite en classe faire des travaux de groupes et autres activités. Il reçoit donc une aide personnalisée du professeur et réalise divers projets. Il repart ainsi de classe motivé et finit sa journée sur des découvertes. Les journées sont donc plus diversifiés, ce qui est d’autant plus stimulant pour les élèves. Cependant, les enfants se retrouveront plus vite ennuyés lorsqu’ils se retrouveront face à des travaux plus fastidieux et moins variés.
Les MOOC abordent de très nombreux sujets et offrent donc des formations très spécifiques, avec de réelles valeurs d’usage et des services attrayants pour l’apprenant : citons Openclassroom pour sa gamification et Kartable pour sa communauté.
Rappelez vous maintenant de votre enfance ( pour ceux qui sont nés autour des années 2000). Lorsque vous regardiez Dora L’Exploratrice et qu’elle vous interpellait à travers l’écran de la télé pour vous inciter à trouver Chipeur ; et bien Netflix reprend aujourd’hui cette idée de film interactif en proposant des expériences où l’utilisateur apprend par ses choix avec YOU VS WILD ou encore Bandersnatch. Nous pouvons également citer certains jeux vidéos tel qu’Aibou ou nous retrouvons la notion d’apprentissage via le jeu, en réalisant des choix.
Enfin, le Néo-empirisme est un modèle qui prend de plus en plus d’ampleur. Il s’agit de se plonger dans un environnement virtuel, nous permettant ainsi de nous détacher de la réalité et de nos enveloppes corporelles, afin d’apprendre sous un autre angle et d’observer des phénomènes abstraits. Avec Minecraft Education edition l’enfant comprend des phénomènes naturels et se plonge dans un univers d’apprentissage. Ce phénomène a été poussé à l’extrême avec l’Occulus où la réalité virtuelle permet de s’extraire de son corps.
Les différents modèles utilisent chacun des connecteurs différents, des mémoires différentes (visuelle, auditive, kinesthésique,…). Chaque modèle s’adapte à des environnements différents, des catégories d’apprentissage divers, et même des cibles variées. Aujourd’hui, ce n’est plus un phénomène à négliger : il y a des apprenants de tous âges, toutes classes sociales et toutes origines. Même si l’élève doit savoir s’adapter, la pluralités d’écoles et de modèles d’apprentissage lui permettra de choisir ce qui correspond au mieux à son profil.
Aller plus loin : https://www.cairn.info/revue-internationale-d-intelligence-economique-2010-2-page-209.htm
La place du professeur dans l’apprentissage
Les professeurs ont une place capitale dans l’enseignement, cependant il y existe divers moyens pour les professeurs de faire cours sans nécessairement être présent physiquement.
Prenons l’exemple de la vidéo-conférence.
La visioconférence constitue une ouverture sur le monde qui permet de joindre des personnes/ressources éloignées, et qui favorise le développement personnel et professionnel. La vidéoconférence est un excellent média encourageant le co-working et favorisant les activités pédagogiques à distance. En revanche, même si ce système est déjà bien installé, il nécessite une adaptation et un ajustement des pratiques pédagogiques. La conférence de Sonia Sehili sur la vidéoconférence dans les milieux éducatifs explique plus précisément de quoi il s’agit. La vidéoconférence permet des rencontres de virtuelles riches grâce à un échange visuel avec les spectateurs mais elle demande un support technique pour héberger la conférence. Il y a tout de même quelques contraintes à ce type d’enseignement :
- Le cours va être ralenti car il requiert un support visuel et son installation, de plus le professeur doit parler très distinctement et articuler pour être compris par tous.
- La documentation et les images fournies dans les cours doivent être claires car les élèves n’ont pas forcément la possibilité de poser des questions.
- Le fait de séparer les élèves de l’enseignant par un écran peut aussi causer une certaine monotonie. Il est donc essentiel de varier les supports et de les utiliser de façons différentes afin de garder un rapport naturel avec les élèves.
- La qualité de la connexion internet peut également poser problème en fonction de l’endroit ou se trouve l’établissement. Une mauvaise connexion rend le cours impossible à suivre de même que des imprévus au niveau du son peuvent survenir.
- Enfin le fait pour le professeur d’être confronté à sa propre image quand il parle peut être perturbant et causer un trouble. Un temps d’adaptation est souvent nécessaire avant d’obtenir une communication et une élocution naturelle.
On peut mettre en relation la place des professeurs dans l’enseignement avec le triangle pédagogique de Jean Houssaye. Ce triangle consiste à avoir un équilibre entre l’enseignant, l’étudiant et le savoir. L’enseignant doit former l’étudiant en lui apportant son savoir. L’étudiant apprend avec le savoir que le professeur lui apporte. Et enfin, du savoir va aussi se former auprès du professeur grâce à une relation professeur-élève. Si une des parties du triangle est trop mise en avant, celui ci va être déséquilibré et l’enseignement perdra en pertinence. Une relation trop « amicale » entre professeur et élèves va rendre l’élève moins assidu et concentré et déséquilibrer la partie « savoir » du triangle. Le concept de ce triangle est très bien expliqué sur le site eduscol.
Les professeurs peuvent aussi utiliser des médiums comme les médias sociaux pour prodiguer une autre source d’enseignement. Les médias sociaux sont pour la plupart des applications qui fonctionnent avec le web 2.0. Même si son intégration n’est pas acceptée par la plupart des professeurs, il se pourrait que des méthodes d’enseignement comme celles-ci face surface prochainement.
Très simplement, l’enseignant pourrait commencer par établir et définir des concepts clés que les élèves appliqueront ensuite lors d’activités d’apprentissage sur ou utilisant les médias sociaux. Les enseignants qui maîtrisent déjà bien certains médias sociaux peuvent s’en servir pour y présenter leur contenu. Par exemple, ils peuvent y diffuser des capsules vidéos ou audios qu’ils ont eux-mêmes produites, ou bien y partager des liens donnant accès au contenu de leur cours à leurs élèves.
Il existe des plateformes intéressantes comme ChallengeU et Edmodo qui sont intéressants pour l’enseignement virtuel. Le professeur prépare du matériel (écrit, audio ou vidéo) afin de présenter du contenu. En s’y connectant, les élèves ont accès aux activités d’apprentissage individuelles ou de groupe prévues. Favorisant la communication, ces plateformes permettent aussi une rétroaction instantanée des pairs ou de l’enseignant, permettant ainsi de recadrer au besoin leur démarche dans l’atteinte de leur objectif d’apprentissage. Plus encore, l’enseignant peut utiliser ces environnements pour évaluer le degré d’acquisition de connaissances ou de compétences de chacun. Par l’entremise d’activités d’apprentissage propres à une matière donnée, ils favorisent les habiletés à éditer, diffuser et remixer du contenu numérique.
D’autres solutions sont envisagées pour enseigner dans les écoles, et plus particulièrement les écoles élémentaires. En Corée du Sud, plusieurs robots ont été testés dans des écoles primaires. Son nom, « my robot is rich ». Ces robots ont remplacé les professeurs d’anglais. Ils pourraient s’avérer très efficace dans l’enseignement élémentaire. Apres la vidéoconférence ou l’enseignement à distance, l’intelligence artificielle atteint son apogée et s’invite dans les écoles.
Cependant on peut douter de l’efficacité de ces robots sur un public plus âgé qui se dissiperait plus facilement sans réel contact avec une personne.
Présence des écoles sur les réseaux sociaux
Finalement, la révolution numérique n’a pas seulement impacté la structure des cours, mais aussi celui des écoles : afin de se différencier de la concurrence, les Grandes Ecoles rivalisent d’inventivité pour présenter la meilleure image possible aux futurs élèves, multipliant les communications externes et moyens de diffusion pour toucher le public le plus large possible.
Il s’avère que les écoles de commerces sont les premières à s’être emparées de l’outil numérique pour diffuser leur image à destinations des étudiants impactant dès lors leur attractivité de manière significative : des noms d’école n’appartenant pas au fleuron du classement se retrouvent en tête de liste sur les demandes d’étudiants et font partie des plus influentes sur les réseaux grâce à leur base de followers importante.
Les réseaux, les écoles s’en sont globalement très bien emparés, la quasi totalité des écoles y font acte de présence . Ce sont des outils clés pour leur communication qui leur permet d’interpeller les futurs étudiants en s’affranchissant des contraintes géospatiales des portes ouvertes ou salons ; elles sont désormais présentes dans le quotidien des élèves au travers de leurs posts Facebook, Instagram, Twitter ….
Bien qu’intéressant sur un point de vue informatif et communautaire, cela peut réveiller certaines craintes quant à la reproduction sociale que cela peut engendrer ; dû au principe même de ces réseaux : afin de contenter au mieux l’utilisateur, les contenus affichés seront priorisés par leur pertinence (personnalisée) et l’enferme ainsi dans un cercle d’auto satisfaction en masquant de possibles découvertes pour l’usager.
C’est donc aux élèves de creuser attentivement et de multiplier les sources d’informations, et de mettre en pratique les compétences que l’école 2.0 lui aura inculqué pour faire le choix de son avenir post-bac. Les nouveaux usages du numérique ne doivent pas entraîner un repli sur la sphère du déjà connu, mais bien être la source d’une infinité d’informations et de services !
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