Un projet inédit dans la France de la fin des années 1960, L’institut de l’Environnement, avait vu le jour sous le signe du décloisonnement disciplinaire. Urbanistes, architectes, designers industriels, spécialistes en communication visuelle et chercheurs en sciences humaines étaient réunis sous la bannière transversale de l’Environnement. A la même époque, une délégation française d’acteurs du design, pour partie liée à ce projet[i], était invitée à l’IDSA (International Conference in Aspen[ii]). La conférence avait pour thème « L’environnement par le design ». Il m’a paru intéressant de resituer ces deux évènements à la lumière des confrontations institutionnelles et idéologiques de cette époque, après une brève présentation du contexte de l’Institut[iii]. Au fil des controverses, surgissent des questions toujours actuelles.
L’Institut de l’Environnement
L’idée avait pris racine dans l’expérience de la Hochschule für Gestaltung d’Ulm, une des écoles de design les plus fécondes en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Celle-ci fut fermée en 1968 dans un contexte politique et idéologique agité, mais le « modèle ulmien » a exercé une forte influence dans l’enseignement et la pratique du design au niveau international (Bonsiepe, 1988), au-delà de l’existence même de l’école. L’Institut de l’Environnement créé en 1969, sous l’impulsion d’André Malraux, en retenait l’engagement pluridisciplinaire et l’ambition de fonder une nouvelle pédagogie.
Le projet fut de courte durée et prit fin en 1971, dans un contexte de violentes controverses politiques à l’intérieur même de l’Institut et d’un recul du Ministère des Affaires culturelles qui renvoyait les ambitions de recherche de l’Institut à l’Université et les praticiens dans les écoles.
(…) le ministère a préféré le traitement exclusif des problèmes propres à chaque profession, il a confirmé les cloisonnements, il a opté pour un financement de la recherche par un organisme administratif central qui distribuera des contrats à court terme aux établissements, il a séparé nettement l’enseignement et la recherche. (Schnaidt, 1972)
Le terme d’environnement renvoie ici à une approche globale du cadre de vie. Mais le but de l’Institut était aussi d’associer enseignement et recherche sur la base d’une prise de conscience « qui s’enracine (…) dans les études sur les ressources mondiales faites dans la perspective de l’aide au développement, dans l’urgence des remèdes aux ruptures d’équilibres naturels et de systèmes culturels engendrés par l’industrialisation et l’urbanisation accélérées, dans la nécessité de restituer un caractère global au milieu ambiant dont la maîtrise passe par des pratiques fragmentées » (Schnaidt, 1972). Les années Soixante ont vu effet une remise en cause de l’idéal de consommation[iv] associé au développement capitaliste des sociétés occidentales et aux valeurs de la modernité industrielle. Le « rapport Meadows » commandé au MIT (Massachusetts Institut of Technology) par le Club de Rome (1972) démontrait les limites de la croissance. Il a été fortement critiqué, accusé en particulier de servir les intérêts des pays riches et de se fonder sur un modèle mathématique sous la houlette d’une domination technologique des Etats-Unis[v], mais reste fécond par les débats qu’il a suscités (voir l’analyse : Le Rapport au Club de Rome : stopper la croissance, mais pourquoi ?, https://reporterre.net/Le-rapport-au-Club-de-Rome-stopper-la-croissance-mais-pourquoi.
Cette courte expérience de l’Institut de l’Environnement s’inscrivait donc une période de débats politiques et sociétaux dont un journal comme La Gueule Ouverte[vi], fondé en 1972 par Pierre Fournier, représentait la tendance radicale et libertaire.
Le design est alors aussi aux prises avec diverses remises en cause du fonctionnalisme, dont les contradictions semblent être un puits sans fond. La version « bon design » du fonctionnalisme est autant accusée de ne plus correspondre au besoin de renouvellement des modes consommatoires et de banaliser l’environnement matériel et construit, que défendue au contraire comme rempart contre les effets néfastes de logiques purement mercantiles.
Le fonctionnalisme en question
Dans son texte, « A propos de fonctionnalisme » (1971), l’architecte Claude Schnaidt parle des controverses que suscite le terme fonctionnalisme au sein de l’Institut de l’Environnement, « volontiers désigné comme le responsable de tous les maux de l’environnement ». Il démontre qu’il s’agit d’une « image simplifiée » qui réduit le fonctionnalisme à un formalisme ou à « l’architecture vulgairement utilitaire des promoteurs immobiliers [vii]». Image simplifiée qui vient cependant de certaines ambiguïtés du fonctionnalisme lui-même qui ont conduit à « confondre l’utilité avec certaines formes prédestinées » et à méconnaître « le statut réel de l’objet socialisé, qui est à la fois utilisable pratiquement et porteur de significations » :
La nudité et la dislocation des volumes, la transparence, les enduits blancs, reflètent souvent moins des nécessités pratiques immédiates qu’une intention d’exalter les possibilités du monde moderne.
Walter Gropius en 1955 dénonçait déjà une dénaturation du fonctionnalisme :
(…) l’idée du fonctionnalisme a été, et est encore, falsifiée par ceux qui n’en voient que l’aspect mécaniste. (cité dans l’article de Claude Schnaidt).
Une autre ambiguïté, relevée par Schnaidt, est celle de l’identification entre utilité et rentabilité, à l’origine « d’un vaste processus de dégradation de l’habitat ». Mais écrivait-il :
Les solutions à cette dégradation de l’environnement ne se situent pas cependant dans le renouvellement des formes que génère l’antifonctionnalisme, tout autant « récupéré par les tenants du pouvoir économique, qui ont besoin d’une scénographie séduisante pour accomplir et masquer leur besogne ». (…) ( l’Institut de l’Environnement ) ne saurait s’identifier ni à l’une ni à l’autre de ces tendances qui ont montré, ou qui montrent, leur incapacité d’envisager les faits dans leur globalité.
Dans un entretien de 1987 pour Art Press Roger Tallon dressera un constat critique qui renvoie dos à dos les intégristes du fonctionnalisme et les formes émergentes de sa contestation, « tous des formalistes ». La référence à ce qu’il appelle l’anti-design vise un design de galeries spécialisées et d’expositions de musée[viii], largement médiatisé et éloigné des réalités des métiers du design.
Pour le sociologue Jean Baudrillard (1968, 1972), actif au sein de l’Institut de l’environnement, la question n’était pas celle du fonctionnalisme vs formalisme. Pour lui le fonctionnalisme engendre une forme de mystification[ix], par ses fondements théoriques mêmes. Le discours sur la priorité de la valeur d’usage masque la valeur-signe et la fonction de distinction sociale des objets, en rien évacuées par le rejet du décoratif. Le travail de démystification revient à mettre à jour les ressorts idéologiques de la société de consommation.
Le théoricien Abraham Moles, membre aussi de l’Institut, abordait la question sous l’angle d’une contradiction entre les idéaux du fonctionnalisme et le développement de la société de consommation. Dans un texte de 1969 écrit avec Eberhardt Wahl, les auteurs parlent d’une « crise du fonctionnalisme pris entre l’ascétisme de sa doctrine et l’hédonisme de l’abondance », crise qui « ne se résout que dans une supra-fonctionnalité où le designer, l’ingénieur et le magasin appliquent la raison à l’absence de raison et conçoivent fonctionnellement la propagande de l’inutile ». Mais les auteurs soulignent que les propos sur « le pouvoir du rôle signifiant qui outrepasse le rôle fonctionnel » se rapportent à des catégories d’objet « de la consommation courante ». Il n’a pas de sens pour beaucoup d’objets techniques, et de citer en exemple les « fraiseuses et interrupteurs électriques »…
Dans ce contexte polémique, le fonctionnalisme reste cependant une théorie du design dominante dans les années 1970-80. Dans une réédition (2001) de son ouvrage Éléments de design Industriel (1984), Danielle Quarante défendait toujours une approche d’un fonctionnalisme non assujetti à un style mais dont l’esthétique et la fonction signifiante font partie intégrante (intégration des facteurs harmoniques, fonctionnels, historiques, technologiques, culturels et sociaux) du produit bien conçu[x]. On peut lire à propos des mouvements qui contestent le fonctionnalisme :
(…) les discours formels qui furent ceux des groupes italiens Archizoom, Alchymia, puis Memphis, sont l’expression de rapports conflictuels et contradictoires avec l’industrie, proposant face à la rationalité qu’elle engendre des réponses formelles, culturelles et symboliques différentes, nouvelles, mais certainement entachées d’un romantisme utopique. Le discours formel en architecture est également porteur de telles résonances[xi].
Dans cette veine, une introduction au design proposé par le CNDP (Centre National de Documentation Pédagogique) en 1984, présentait ainsi une critique d’une « pendulette spéro-calculatrice » qui comportait deux fonctions, lire l’heure et faire des calculs, dans une sphère considérée comme « carrossage » non justifié. Le propos situe l’objet comme « produit marketing » et « exemple parfait de ce que ne saurait être le design » :
(…) plus on descend dans l’échelle de prix, plus la part du « connoté » s’accroît relativement aux composants techniques. (…) Il y a plus grave si l’on considère que la rationalité du système capitaliste postule à la fois un renouvellement permanent des produits et un refus de l’innovation technologique au nom de la pression de la concurrence d’une part et de la rentabilisation des investissements d’autre part ; la solution de compromis étant évidemment de ne modifier que le carrossage d’un produit par ailleurs toujours le même[xii] .
Mais revenons aux débats de cette période de l’Institut et à la position que prit la délégation française invitée au congrès d’Aspen de 1970, dont Jean Baudrillard fut chargé de rédiger la déclaration[xiii].
Environnement et politique
Décryptage des mythes et « naturalisation de l’histoire », le ton est donné dans les premières lignes. Sous l’intitulé « La mystique de l’environnement », celui-ci écrit :
Le groupe français invité à cette conférence a renoncé à présenter une contribution positive. Il a pensé que trop de choses essentielles n’ont pas été dites ici, quant au statut social et politique du design, quant à la fonction idéologique et à la mythologie de l’environnement.
Pour la délégation française, la thématique de l’environnement a été récupérée par le pouvoir qui s’en sert pour masquer les problèmes politiques et sociaux. Le congrès d’Aspen est présenté comme « le Dysneyland du design et de l’environnement », « une sainte alliance des classes au pouvoir dans les pays riches ». Les porteurs de cette déclaration rappellent que les problèmes écologiques réels sont « des problèmes techniques liés à « un mode social de production ».
Il faut dire aussi que l’intervention française s’inscrivait dans un congrès de toute façon très agité, comme en témoigne ce film d’Eliot Noyes et Claudia Weill : https://vimeo.com/59495003
Dans l’article d’Alice Twemlow, A look back at Aspen, 1970, on peut lire :
During the weeklong event, the environmental activists and the students protested the conference, targeting its lack of political engagement, its flimsy grasp of pressing environmental issues and its out moded non-participatory format[xiv].
Enjeux actuels
J’ai parlé de puits sans fond à propos des controverses sur le fonctionnalisme et celles-ci peuvent paraître complètement dépassées. Elles le sont sans doute à bien des égards du fait de l’évolution de la technologie et du numérique en particulier. Et pourtant les questions de formes et de fonctions, d’esthétique vs stylisme, de la séduction des fausses innovations accompagnées de belles histoires, de la dimension politique du design, me semblent toujours à réactualiser
La question politique associée à l’environnement dont témoigne le congrès d’Aspen de 1970, renvoie aussi à des sujets brûlants actuellement. Si ce terme d’environnement a en réalité été lié au design depuis le début de son histoire, accompagné de débats politiques, économiques et sociaux, il commence dans les années 1960 à être associé à l’écologie politique. Dans son article « Le design au risque de l’environnement, Du développement durable au greenwashing », Pierre lascoumes analyse le contexte politique dans lequel prennent part les controverses d’Aspen et en quoi le discours radical porté par la délégation française, s’il doit être « tempéré » au regard des « changements sociaux intervenus depuis », est porteur d’intuitions éclairantes. « L’utopie généralisée mise en place et secrétée par un ordre capitaliste sous prétexte de la nature », que dénonçait Baudrillard ne s’est pas réalisée dans un « corpus doctrinaire unique » et « la notion d’environnement demeure une catégorie de pensée fortement polysémique ». Mais la vigilance face à une « économie verte » sous domination de multinationales, dont les objectifs sont la rentabilité à court terme, est toujours d’actualité. Dans un entretien récent avec l’anthropologue Philippe Descola, le philosophe Régis Debray invitait aussi à ne pas oublier « les rapports sociaux et économiques qui se jouent entre l’homme et l’homme et pas seulement entre l’homme et la nature[xv] ».
L’écologie et le développement durable ont donné naissance à des courants divers dans le domaine du design. Dans la conclusion de son article paru dans Sciences du design 02 (2015), L’éco-design : design de l’environnement ou design du milieu, Victor Petit écrit que « le préfixe « éco » est un changement de paradigme, et non « une nouvelle propriété du design. Mais il précise que « la présence multiforme de l’environnement, sous les noms d’ « eco », de « vert », de « bio », de « durable, ou de « soutenable », n’est pas en soi un gage de transformations réelles ». De nouveaux débats s’amorcent aussi sur la réévaluation des enjeux du design face à ce que Alexandre Monnin et Laurence Allard nomment l’« effondrement anthropocénique » dans l’introduction au numéro de Sciences du design qu’ils ont dirigé (Anthropocène et effondrement, 2020).
Notes
[i] Les designers industriels Roger Tallon, qui enseignait à l’ENSAD, Claude Braunstein qui était membre du Comité directeur de l’Institut de l’Environnement, Odile Hanappe, économiste et professeur à l’Institut, François Barré, secrétaire général du Centre de Création Industrielle, Enrique Ciriani, architecte-paysagiste, membre de l’Atelier d’Urbanisme et d’Architecture, André Fischer, géographe et professeur à la Sorbonne, Jean Aubert, architecte, urbaniste et designer, enseignant à la Faculté de Vincennes et membre du groupe Utopia, Jean Baudrillard, sociologue enseignant à la Faculté de Nanterre, membre du groupe Utopie.
[ii] Fondée en 1951 par Walter Paepcke, président de la Container Corporation of America.
[iii] Voir la publication récente (2017) que Tony Côme lui a consacrée.
[iv] Le pamphlet du designer Victor Papanek, Design for a real World : human ecology and social change qui défend un design humaniste « soucieux des vrais besoins de l’humanité » est paru à cette époque et fut traduit en français en 1974.
[v] Voir l’article d’Élise Rigot et Jonathan Justin Strayer, Retour vers 1972 : rouvrir les possibles pour le design et l’économie face aux effondrements, Anthropocène et effondrement, Sciences du design 11, sous la direction d’Alexandre Monnin et Laurence Allard, Paris : PUF, 2020. Les remarques d’Herbert Simon sur le Club de Rome dans les sciences de l’artificiel (ed. 2004 pour la traduction française chez Gallimard, coll. Folio essais, reprenant le texte fondateur de 1969 remanié et complété au fil des éditions) me semblent ici intéressantes à rapporter : « Le rapport du Club de Rome prédisait à la fois trop et trop peu. Il prédisait trop, parce que les dates d’échéances explicites de la fin du monde n’étaient pas crédibles, et si elles l’étaient, elles ne se révélaient pas importantes. Nous ne voulons pas savoir quand la catastrophe va nous atteindre, mais comment l’éviter. Sans aucune prédiction spécifique, nous savons qu’un système au sein duquel la croissance de population est exponentielle, et les ressources limitées, s’achèvera tôt ou tard de façon fâcheuse.(…) Le rapport du Club de Rome prédisait aussi trop peu, parce qu’il ne soulignait qu’un unique scénario possible au lieu de centrer l’attention sur les alternatives. Le coeur du problème des données en matière de conception n’est pas de prévoir mais de construire des scénarios alternatifs pour le futur et d’analyser leur sensibilité aux erreurs tant de la théorie que des données ».
[vi] https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/rediffusion-la-gueule-ouverte-1972-1980-le-journal-qui-annoncait
[vii] Le designer allemand Guy Bonsiepe, qualifiait les accusations contre le fonctionnalisme et le rationalisme de « critique néoromantique « polarisée par le style et la forme, négligeant le fonctionnalisme en tant que théorie du design, Prémices pour le design et le sous-développement, dans de Noblet. J. (1974). design, Introduction à l’histoire de l’évolution des formes industrielles de 1820 à aujourd’hui. Paris : Éditions Stock, 225-236.
[viii] Comme en témoigne par exemple l’exposition Nouvelles Tendances, design, les avant-gardes de la fin du XXe siècle, Centre Georges-Pompidou 14 avril-8 septembre 1987.
[ix] Sur cette question du mythe, on peut aussi se référer à Roland Barthes, Mythologies (1957). Par ailleurs , le rôle du design dans une société capitaliste est interrogé par A. Hoffenberg et A. Lapidus dans un ouvrage paru en 1977, La société du design.
[x] Éléments de design industriel, ed. 2001, 117.
[xi] Éléments de design industriel, op. cit., 33.
[xii] Introduction au design, sous la direction de Gérard Valletoux et Bernard Piens, CNDP,1984, 29-30.
[xiii] Le texte a été publié par G. de Bure dans Les sommets d’Aspen, Créé n°6 (nov-déc 1970). Consultable en ligne, http://www.rosab.net/fr/la-conference-d-aspen-1970/la-declaration-de-la-delegation.html
[xiv] https://designobserver.com/feature/a-look-back-at-aspen-1970/7277/ Les débats politiques qui ont agité cette décennie trouvent aussi un écho dans les questions concernant les approches en histoire du design. Voir sur ce blog : http://blogs.lecolededesign.com/designethistoires/2019/09/02/histoires-du-design-en-debat-5/
[xv] France culture (29 juin 2020), Les rencontres de Pétrarque, discussion avec Philippe Descola, animée par Hervé Gardette : Dans quel monde vivons-nous ? https://www.franceculture.fr/emissions/les-rencontres-de-petrarque/dans-quel-monde-vivons-nous
Références bibliographiques
Barthes, R. (1957). Mythologies. Paris : ed. du Seuil., coll. Points.
Baudrillard, J. (1968). Le système des objets, Paris : Gallimard, coll. Tel.
Baudrillard, J. (1972). Pour une critique de l’économie politique du signe. Paris : Gallimard, coll Tel.
Bonsiepe, G. (1988). Ulm, le modèle et sa périphérie, L’école d’ulm : textes et manifestes. Paris : Centre Georges Pompidou.
Côme, T. (2017). L’Institut de l’Environnement : une école décloisonnée. Urbanisme, Architecture, Design, Communication. Éditions B 42.
Hoffenberg, A., Lapidus. (1977). La société du design, Paris : PUF
Monnin, A., Allard, L. (dir.). (2020). Anthropocène et effondrement, Sciences du design 11. Paris : PUF.
Papanek, V. (1971). Design for a real World : human ecology and social change. New-York : Pantheon Books ; trad.fr. Design pour un monde réel(1974). Paris : Mercure de France.
Quarante, D. (1984). Éléments de design industriel. Paris, réed. Polytechnica, 2001.
Schnaidt, C. (1972). La morale de l’environnement, dans de Noblet. J. (1974). design, Introduction à l’histoire de l’évolution des formes industrielles de 1820 à aujourd’hui. Paris : Éditions Stock, 237-242.
Schnaidt, C. (1971). A propos de fonctionnalisme, dans de Noblet. J. (1974). design, Introduction à l’histoire de l’évolution des formes industrielles de 1820 à aujourd’hui. Paris : Éditions Stock, 213-224.